Formation : le projet associatif

Publié le par initiatives culturelles

Programme de formation de 4 sessions de quatre heures en direction d'un public d'acteurs associatifs.
Passage de l’objet au projet associatif : une démarche dynamique, participative et créative.
 
L’enjeu est de permettre aux associations d’entrer dans une démarche dynamique de projet à partir de leur objet associatif. (…)
Engager et stimuler la dynamique associative par la démarche de conduite de projets.
-         Comprendre la différence entre un objet et un projet associatif
-         Approfondir le projet associatif et le décliner en projets opérationnels
-         Aborder la méthodologie de conduite de projets
-         Doter les associations d’outils pour conduire et évaluer le projet.
Chaque séance comporte :
-         des temps d'apports
-         des temps d'application
-         des temps d'échanges entre les participants.
Cette organisation permettra d’engager une réelle dynamique de groupe et de coopération entre les participants.
Un travail de préparation et de réinvestissement sera sollicité auprès des participants entre les différentes journées d’accompagnement.
Des temps de travaux en petits groupes seront organisés autour des travaux réalisés en intersession à partir de la méthodologie de conduite de projet. 

Objectifs pédagogiques : le choix des thématiques abordées

Contrairement à bien des idées reçues, les statuts (objets) de l'association ne définissent pas à eux seuls le projet associatif. Afin d’aller plus avant, il est nécessaire de les confronter à :

-         un positionnement  au sein d’un environnement (géographique, social, thématique, etc.),  

-         un positionnement d’une autre nature, celui de ses acteurs (statuts, motivations, compétences, réalisation personnelle, etc.).

Le projet associatif constitue la stratégie à moyen ou long terme et la charte d'objectifs prioritaires que l'association se donne, il indique les voies et les moyens que l'association doit adopter pour atteindre le but fixé.  

            Si l’on peut parler de méthodologie, il n’existe pourtant pas de recette pour mettre en place un projet associatif. L’action des acteurs se construit de façon originale en fonction de connaissances, de repères et de questions clés qui lui serviront de guide.

Ainsi, nous proposons de traiter ce programme de formations en fonction de 7 grands points évolutifs :

  1. les connaissances et prises de conscience préalables : le cadre juridique de l’association loi 1901 / le positionnement de l’acteur associatif (statuts et fonctions).
  2. Des stimulations d'un environnement (constat) à une réaction sous forme de proposition associative.
  3. Des idées aux objectifs.
  4. Des objectifs aux pistes opérationnelles.
  5. De l’étude de faisabilité à la prise de décision.
  6. Des pistes opérationnelles à la mise en place d’outils de réalisation.
  7. la gestion du projet.

Chacun de ces points sera traité au travers d’un aller-retour entre apport d’informations, exemples d’illustration et mise en situation des participants et de leur problématique. Le fait que chaque participant fasse partie d’une structure, mais également le fait que l’ensemble est issu d’horizons associatifs divers permettra de révéler un champ de problématiques, de perspectives et de limites communes ou particulières dont nous nous servirons pour poser la question récurrente du positionnement.

 

Méthode pédagogique

 

 

Le parcours de formation se décline en quatre modules qui se complètent.

  1. Le parti pris pédagogique.

La méthode proposée repose sur le parti pris, pour chaque thème introduit, d’une première mise à distance des situations connues par les participants en choisissant un contexte qui soit étranger à tous. Le moyen en sera des simulations liées à d’autres contextes associatifs que les leurs mais à même de faire surgir les éléments clés des apports envisagés, jugés utiles pour leurs propres situations.

Cette mise en action directe repose sur le parti pris de considérer comme première ressource pédagogique les interactions potentielles entre participants et intervenants.

Un cadre préalable de repères conceptuels et liés à la méthodologie de projet sera proposé pour chaque séance.

Nous veillerons particulièrement à ce que chaque participant se donne, dans le cadre de cette formation, des objectifs personnels liés à son association de référence.

  1. Pourquoi deux intervenants ?  

Deux intervenants permettent d’éviter la dimension magistrale, l’un au moins est toujours disponible pour observer les interactions et en enrichir le reste de la séance.

Les deux intervenants sont des acteurs associatifs de longue date. La complémentarité de leur parcours permet de croiser des points de vue et d’élargir un champ de référence.

-         Jean-François Brunel apporte une expérience de professionnel associatif mettant en œuvre des projets et chargé de mission auprès d’autres structures,

-         Philippe Sahuc , apporte une expérience de sociologue investi sur les rapports rural / urbain, la culture et l’éducation. (Il est également responsable associatif).

  1. Les temps d’apport / la prise de distance.

Les simulations mobilisent une mise en interaction des participants. Sans aller jusqu’à l’investissement scénique du jeu de rôle, il s’agit bel et bien d’envisager concrètement des problématiques associatives à travers les acteurs individuels qui vont devoir les résoudre dans un sens qui ne soit incompatible ni avec leurs intérêts personnels, ni avec l’intérêt collectif garantissant la durée de l’aventure associative.

Après ce premier temps d’exploration par une simulation d’action concertée, les apports pourront se faire sans trop grand risque de s’enfermer dans l’abstraction, avec toutefois le souci de ne pas s’enfermer dans des cas particuliers.

  1. Les temps d’application / la situation particulière des participants.

La troisième étape devrait faire échapper à l’écueil de s’enfermer dans le singulier, puisqu’il s’agira de faire revenir les participants à la propre étude de leur cas, de l’envisager de façon nouvelle et, espérons-le fécondante, par le passage par l’ailleurs et la prise de conscience éprouvée que les problématiques associatives se résolvent par des jeux d’interactions, non l’action isolée d’individus, même si des rôles individuels sont à reconnaître au sein des associations.

  1. Le temps de travail entre les sessions.

Entre chaque session, sera demandé à chaque participant de transmettre aux intervenants un texte court qui récapitule les acquis de la session précédente appliqué à leur situation associative particulière. Les intervenants y appliqueront un regard qui fera l’objet de l’échange initiant la séance suivante.

  1. Les temps d’échange entre les participants.

L’échange initial se fera autour des situations associatives de chacun de participants revisitées à la lumière des apports en cours.

Les simulations entraîneront des échanges décentrés des situations particulières.

Les apports, pour être appropriés, devront faire eux-mêmes l’objet d’échanges.

  1. Les supports documentaires :

.       une trame de méthodologie de projet et de concepts clés qui servent de guide à l’ensemble des sessions ;

.       un cadre préalable de repères conceptuels et liés à la méthodologie de projet pour chaque séance ;

.       la remise en forme par les intervenants des textes produits par les participants entre chaque séance ;

.       au fur et à mesure, un certain nombre de repères documentaires sous forme de textes et de références bibliographiques permettront à ceux qui le souhaitent d’approfondir ;

.       il sera également fourni une liste de sites internet ressources pour l’action associative.

  1. L’évaluation de la formation.

Les textes élaborés entre chaque session par chaque participant constituent un support d’évaluation.

A la fin des quatre sessions, les stagiaires seront mis en position de nourrir par des questions ouvertes une heure de discussion sur les apports ressentis de la formation.

L’objectif global de la formation est que les participants soient mis en capacité de coordonner l’élaboration d’un projet associatif. Les indicateurs se rangeront dans les catégories suivantes :

-         réaction

-         acquisition

-         utilisation pour sa situation associative particulière

-         résultat (si la mise en action est simultanée).

  1. Suivi et évaluation indirecte.  

Les deux intervenants donneront aux participants le moyen de les contacter après la dernière session, afin de répondre à des questions surgissant dans la mise en action, si elle est différée. Ce sera un moyen de vérifier l’utilisation des apports.

En cas de non contact, les intervenants s’obligeront à une relance à deux mois.

   

 

 

 

 

Publié dans Formation

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article